Les 10 pires recrutements de l’histoire du PSG

Ben Arfa Psg

Aujourd’hui, Paris fait des transferts clinquants tous les étés. Neymar, Mbappé, Cavani, Di Maria, Marquinhos… Les millions s’alignent et l’équipe fait rêver. Mais même avec ces grands noms, cela ne fait pas oublier pour autant tous les loupés comme le fameux milieu incarné successivement par Cabaye, Stambouli, Krychowiak… Des recrutements bien loupés, non ?

Et pourtant, ces trois joueurs ne figurent pas dans notre top 10 !

Sommaire

10 – Andre Luiz

En 2001/2002, prêté par Tenerife, Andre Luiz brille en Ligue 1… sous les couleurs de Marseille. Mais, les dirigeants de l’époque ont une excellente idée : le recruter pour 7.5M€, ce qui représente une grosse somme à l’époque.

Si l’Andre Luiz de l’OM était bon, celui qui arrive au Parc et se fait copieusement siffler car il vient de Marseille, a davantage le niveau montré durant ses prêts successifs à Compostelle, Cruzeiro…

C’est un flop complet. Il joue 17 matchs, marque un but et se fait prêter pour sa deuxième et troisième saison de contrat. Il quitte ensuite libre le PSG. Un investissement dans le vent…

9 – Christophe Revault

Au Havre, Revault s’impose comme l’un des meilleurs gardiens de Ligue 1  et séduit suffisamment le PSG pour que le club le recrute.  Paris pousse la légende Bernard Lama à quitter le club et prend Revault avec l’idée d’en faire le futur de l’équipe. Même s’il est mature (25 ans), il n’a malheureusement pas les épaules pour supporter la pression du poste au PSG.

Il s’écroule et commet erreur sur erreur. Il devient la risée du championnat. Ricardo et Bats maintiennent leur confiance, un choix discutable, mais le remplaçant (Vincent Fernandez) n’offre aucune garantie.

En fin de saison, Revault s’en va à Rennes (où il retrouvera son vrai niveau, celui d’un bon gardien de Ligue 1 et pas la passoire vue à Paris)… et le PSG fait revenir Lama !

8 – Carlos Bueno

Un prénom qui sent les narcotrafiquants (ou les chanteurs en surpoids), un nom qui rappelle les barres chocolatées et une nationalité qui pue le foot ! Sacré mélange. Sûrement trop complexe pour avoir l’effet escompté.

Carlos Bueno Psg
A Penarol, Carlos pouvait faire davantage le malin après ses buts…

Carlos Bueno plante près d’un but tous les deux matchs à Penarol (club en Uruguay) et intègre la sélection nationale. Très prometteur, l’attaquant est signé par le PSG en 2005 avec son coéquipier Cristian Rodriguez. À cause de problèmes administratifs avec son ancien club, la Fifa bloque le transfert et Carlos se retrouve à martyriser les filets du Camp des Loges…

Une fois l’affaire débloquée, il peut enfin fouler la pelouse du Parc des Princes. La promesse n’est pas tenue. 16 matchs, 2 buts… Il en aurait fallu bien plus pour concurrencer Pauleta. Il est prêté en 2006/2007 au Sporting Lisbonne et ne rejouera plus au PSG. Il rejoint la longue liste des déceptions sud-américaines.

7 – Everton Santos et Williamis Souza

Santos et Souza, c’est Tic et Tac, Kit et Kat, Shirley et Dino… On a toujours parlé des deux ensemble, alors pourquoi ferait-on autrement dans cet article ?

Cela rappelle l’autre duo brésilien Alex Dias et Aloisio, mais ces derniers, sans devenir des idoles du PSG, ont rempli leur rôle. Santos et Souza en sont très loin. Arrivé en 2007, le duo de joueurs est censé apporter un peu de magie au Parc.

Santos se vend bien puisqu’il avoue que son jeu ressemble beaucoup à celui de Robinho… En réalité, il joue tellement bien que ses coéquipiers le surnomment Jean-Claude Robigneau ! Il reste trois ans au PSG et joue trois matchs, puis enchaîne les prêts. Par la suite, il tourne dans une vingtaine de clubs brésiliens, coréens et indiens.

Quant à Williamis (non, le « i » n’est pas en trop), il promettait encore plus puisqu’il était un cadre important de Sao Paulo depuis plusieurs saisons. A Paris, comme son compère, il est mauvais. 17 matchs, 0 but et un départ à Gremio dès l’année suivante.

6 – Jesé Rodriguez

Formé au Real Madrid, Jesé a longtemps été annoncé comme un grand joueur. Il débute à 18 ans au Real et joue près de 100 matchs en 5 ans pour 18 buts. Pourtant, le Real ne le retient pas quand Paris le réclame. Pis, les 25M€ offerts par le PSG sonnent comme un gain au loto et sont aussi incompréhensibles que le contrat de 5 ans qu’il signe.

Jese Psg
Profitez, Jesé n’en a pas mis beaucoup !

Pourquoi ? Jesé a du talent, mais semble plus attiré par une vie de star de téléréalité que de football. Meilleur sur Instagram que sur le terrain, il joue 16 matchs au PSG et marque un but. Depuis 2017, il est prêté à qui en veut. Las Palmas, Stoke City, Betis Seville, il est mauvais à chaque fois. Et dire que son contrat au PSG court encore…

5 – Branko Boskovic

En 2003, Paris recrute Hakan Yakin. Le milieu offensif suisse arrive au Parc avec un ventre de papa alcoolique et le transfert capote. Pour le remplacer, le PSG part à la recherche d’un joyau et réussit le doublé en prenant Branko Boskovic.

À 23 ans, le milieu de terrain monténégrin est annoncé comme un grand talent. Son pied gauche est censé distribuer les caviars. En toute honnêteté, quand on voyait Boskovic balle au pied, on comprenait qu’il y avait de la technique… Mais, son manque de capacités physiques est rédhibitoire. Il ne s’impose pas, joue 47 matchs pour 5 buts. Une vraie déception !

Quelques saisons plus tard, il fera les beaux jours du Rapid Vienne en Autriche.

4 – Mateja Kezman

En 2008, voir Paris recruter un attaquant qui a cartonné à Eindhoven (129 buts en 176 matchs) et a fait deux saisons pleines à Chelsea et l’Atletico Madrid est un gros coup.

Il signe avec un gros salaire, mais tout le monde semble optimiste. Et puis, c’est le drame. Kezman joue comme un mauvais joueur Fifa. Il court tout droit, n’a aucune finesse et semble même avoir perdu ses qualités devant le but. Il met 10 buts en 53 matchs.

L’apogée de ce recrutement loupé ? Sifflé par le Parc, il jette son maillot au sol lors de son remplacement. Une réaction qui lui vaudra une suspension de deux semaines par le club.

En 2010, il résilie son contrat et part en Russie. Il y sera décevant, puis finira sa carrière en Chine à 33 ans.

3 – Geraldao

Dans les années 90, Paris savait recruter brésilien. Rai, Valdo, Ricardo, ce sont tous des légendes du club présentes durant les plus belles épopées européennes. Mais, un nom annoncé comme un crack manque à l’appel : Gerardo Dutra Pereira, plus connu sous le nom de Geraldao.

Il arrive à Paris à 29 ans et est censé devenir le patron de la défense parisienne.  Mieux, on annonce ses frappes sur coups de pieds arrêtés comme des penaltys. Les tribunes du Parc, touchées de plein fouet à chacune de ses frappes, ne sont pas d’accord. D’une lenteur à la Lugano (qui aurait pu figurer dans ce flop), il est raillé et quitte Paris aussi vite qu’il est arrivé.

2 – Sergei Semak

Semak n’est pas la plus grosse perte financière du PSG ou un joueur qui s’est moqué du club en arrivant hors du forme. Mais, son transfert illustre à merveille l’amateurisme qui régnait au PSG à l’époque de son arrivée.

En phase de Ligue des Champions, Semak inscrit un triplé face au PSG. Un exploit suffisant pour que le club veuille le recruter… Il signe à Paris et les supporters peu avertis s’imaginent alors voir un génie venir. Il joue 31 matchs en deux saisons, marque un but, et retourne en Russie.

Semak Psg
Semak, plus de buts au Parc avec Moscou qu’avec le PSG…

International russe, Semak avait de la qualité, mais des bons recruteurs auraient compris que son physique et ses qualités n’étaient pas adaptés au championnat français et au jeu du Paris Saint-Germain.

Il aura uniquement permis aux détracteurs du PSG de se moquer du club pendant plusieurs saisons.

1 – Hatem Ben Arfa

Est-ce le manque de recul (transfert le plus récent de ce classement) qui nous a donné envie de mettre Ben Arfa en leader de ce classement ? Peut-être, mais avouez que les arguments sont là !

Hatem est un génie. Depuis son enfance, il est vu comme le futur meilleur joueur du Monde. Le natif de Clamart impressionne à Lyon et s’envole pour l’OM. Il joue par intermittence, déçoit et s’envole en Angleterre où il est gravement blessé, mais aussi très irrégulier sur le terrain par rapport à ses qualités.

Il revient en France à Nice. Il explose les défenses. Chaque prise de balle se transforme en danger et il met 18 buts en 37 matchs, un nombre élevé qui n’est rien comparé à son talent.

C’est suffisant pour que le PSG craque et lui signe un contrat en béton. À la reprise, le génie arrive avec dix kilos de trop et ses coéquipiers hallucinent devant la médiocrité de ses capacités physiques. Il s’investit à peine. Emery hésite, mais la pression populaire réclame Ben Arfa sur la pelouse tel Ronaldinho à l’époque de Luis. Sauf que c’est pas Ronnie…

À chaque ballon, il tente de dribbler les adversaires, ses coéquipiers et les stadiers. C’est un désastre. Il se retrouve sur le banc, puis en tribune. Il finit même par se plaindre auprès de l’Emir. Un acte vu comme une offense. Ben Arfa ne portera plus jamais le maillot de Paris, ce qui ne l’empêche pas de refuser de quitter le club, préférant ne pas jouer et continuer à toucher son gros salaire.

32 matchs, 4 buts (dont 3 en Coupe de France), un maigre bilan pour un gars qui avait Messi dans les jambes !

 

Cette liste n’est pas exhaustive… Pensons aussi au crack Hugo Leal, à Luccin, Dalmat, Trapp…